vendredi, avril 20, 2018
Groupes horlogers
L’horlogerie, comme dans beaucoup d’autres secteurs industriels, a beaucoup changé ces dernières années. Des centaines d’acteurs qui existaient au début du siècle précédent, beaucoup existent encore, d’autres ont été créés. Mais une chose a changé, ils se sont regroupés. Les entreprises horlogères, qu’elles soient des marques emboîteuses, des manufactures ou des entreprises de types fournisseurs de l’horlogerie, se sont donc alliées pour former des groupes aujourd’hui très puissants. D’autres entreprises, font quant à elles, partie de groupes multi activités dans le domaine du luxe.
Partons dès maintenant découvrir les différents groupes horlogers actuels et ceux à travers l’histoire. Historique des groupes de montres Assez rapidement les marques ont fusionné entre elles ou se sont rachetées pour grandir plus vite ou faire face à la concurrence. Par exemple, dès 1925 Omega et Tissot vont s’allier pour donner naissance à SSIH. En 1931, c’est au tour d’ASUAG de voir le jour et on retrouve dans cet ensemble de sociétés horlogères Longines ou Mido. Mais pourquoi à cette époque deux groupes horlogers se sont créés en Suisse ? Tout simplement pour faire face à la crise économique des années 1920-1930.
Lorsque l’on avance encore de quelques années, de nouveaux regroupements d’entreprises horlogères ont lieu. Par exemple, dans les années 1980, ASUAG et SSIH s’allient ensemble pour donner naissance à SMH en 1983 (qui se transforme en 1998 en Swatch Group). Là-aussi, une crise est en cause, et plus particulièrement celle du Quartz dans les années 1970-1980.
A partir des années 1990 et 2000, les rachats continuent avec de nouveaux acteurs dans le luxe : Groupe Richemont, LVMH, PPR (maintenant Kering), puis c’est au tour d’acteurs chinois ou d’autres pays de faire leur apparition. Pourtant, cette époque ne connaît pas de crise, mais plutôt une grande prospérité
Pourquoi les horlogers s’unissent-ils ou se font-ils racheter par des groupes plus puissants ?
Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène de concentration dans l’industrie horlogère. Tout d’abord, les entreprises sont plus fortes ensemble, elles peuvent économiser des charges, mettre en commun leurs dépenses, etc.
Pour les groupes, cela leur permet de couvrir l’ensemble des segments du marché en rachetant différentes marques sur le secteur bas de gamme, moyen de gamme, haut de gamme ou luxe. Pour ceux présents dans le luxe en général, cela leur permet de mettre un pied dans le secteur horloger tout cela très facilement.
Racheter une entreprise de montres ou d’horlogerie, c’est aussi racheter un savoir-faire, une image et une histoire, ce qui est souvent très important dans ce domaine d’activité. Vous trouverez ci-dessous une liste des principaux groupes horlogers dans le monde.
Le Groupe Swatch a été fondé en 1983 lors de la fusion d’ASUAG et SSIH (ce qui donna SMH) par Nicolas Hayek. C’est en 1998 que la société se renomme Swatch Group. Le groupe est aujourd’hui le premier acteur mondial de l’horlogerie et aussi l’un des tout premiers fournisseurs de pièces pour les mouvements horlogers. Plus d’information sur cette page. Groupe spécialisé dans l’horlogerie et dans le luxe en général, la Compagnie Financière Richemont a été fondée en 1988 par l’homme d’affaires sud-africain Johann Ruppert. Il met le siège social de sa société à Genève en Suisse pour ne pas subir les sanctions liées à l’Apartheid. Le groupe Richemont détient de nombreuses sociétés dans les montres, la mode, la joaillerie, les stylos de luxe, etc. Retrouvez plus d’informations sur cette société sur cette page.
Le premier acteur du luxe mondial, le français LVMH dispose de plusieurs entreprises dans le domaine de l’horlogerie. Plus d’informations sur la filiale horlogerie et montres de LVMH.
Kering, l’ex-PPR, s’est diversifié dans le secteur de l’horlogerie en rachetant plusieurs sociétés, dont Sowind Group en 2011. Plus d’informations sur le Groupe Kering horlogerie sur cette page.
Rolex, ce n’est pas seulement l’une des marques de montres les plus connues du monde, c’est aussi un groupe horloger composé des marques Rolex et Tudor. Plus d’informations sur ce groupe horloger. Festina Lotus S.A. est l’un des premiers groupes de montres d’entrée de gamme. De nationalité espagnole, le groupe Festina dispose aussi de quelques marques haut de gamme et d’un fournisseurs de pièces de mouvement.
Fossil est une entreprise américaine très présente dans le secteur de la mode, essentiellement dans les montres d’entrée de gamme et les bijoux.
C’est l’un des rare groupe familial, le groupe détient comme son nom l’indique les marque Frédérique Constant et Alpina.
Le groupe chinois est devenu depuis quelques années l’un des principaux acteurs du luxe. Il détient notamment les marques Corum, Porsche Design ou Eterna.
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Hublot Big Bang Unico Sapphire
La marque Hublot n’a jamais eu droit à un article sur ce blog, tout simplement car je trouve ses montres trop voyantes et donc pas à mon goût. Cependant, je ne pouvais pas ne pas vous faire découvrir la dernière nouveauté de cette marque, que l’on aura l’occasion d’admirer à Bâle. Toute en transparence, grâce à l’utilisation du verre saphir, la Hublot Big Bang Unico Sapphire n’est pas la première à tenter ce type de boîtier, mais cela est toujours aussi spectaculaire…
Hublot n’est donc pas le premier à tenter l’aventure de la montre transparence. C’est en 1983 que la marque Swatch a lancé son modèle Jelly Fish tout en plastique transparent, ce qui permettait de découvrir le mouvement… à quartz !
Plus récemment, plusieurs maisons horlogères ont créé des modèles équipés de boîtiers tout saphir, comme Richard Mille, Cartier et MB&F. Cependant, la conception et la fabrication d’une telle pièce sont particulièrement complexes. Il faut réussir à tailler et façonner un boîtier dans une matière certes inrayable, mais cassable et surtout très chère. Cette fois-ci, Hublot va plus loi en proposant une édition limitée à 500 exemplaires.
L’objectif était de démontrer la compétence de la marque suisse, et c’est chose faite. La carrure, la lunette, le fond du boîtier sont taillés dans du verre saphir et seulement quelques éléments sont réalisés en titane (vis, poussoirs ou boucle déployante), en silicone (couronne). Même le bracelet est transparent !
Le rendu de cette transparence est assez spectaculaire avec une vue sur le mouvement HUB 1242 UNICO traité PVD noir. L’objectif était de tout montrer, car la Big Bang se met à nu, car elle n’a rien à cacher !
La montre est donc un chronographe automatique Flyback à roue de colonne dans un boîtier de 45 mm de diamètre. La lisibilité est par contre beaucoup moins pratique que sur une montre standard.
Cette montre exceptionnelle est donc un véritable tour de force de la part de la marque Hublot. Pour l’acquérir, il faudra faire partie des 500 heureux propriétaires et dépenser 50 000 euros !
Rado, vous connaissez ? Cet horloger suisse, propriété du Swatch Group, spécialisé dans les montres en céramique n’est pas très connu en France, ni même en Europe. Pourtant, la marque propose de très belles créations, et c’est ce que j’ai pu découvrir à l’occasion d’une présentation en avant-première de Baselworld 2016.
Plusieurs modèles m’ont attiré et j’ai décidé de vous en faire découvrir les très belles Rado True Thinline Skeleton et True Open Heart… Le premier modèle que je vais vous présenter est la Rado True Thinline Skeleton. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un modèle de montre squelette qui met donc en avant le mouvement automatique ETA 2892-S2. Son boîtier monobloc en céramique noire de 40 mm de diamètre et de 7,8 mm d’épaisseur est équipé d’un verre saphir côté cadran et côté fond, pour mettre en avant le mouvement.
Ce dernier a d’ailleurs été retravaillé pour l’occasion, avec des ponts et des platines en PVD noir. On détecte tout de suite les 21 rubis pourpres, ce qui contraste immédiatement avec la couleur de l’ensemble de la pièce. Beauté ténébreuse, cette montre est une pièce rare et précieuse en étant limitée à 99 exemplaires.
L’Open Heart de Rado, c’est en fait deux modèles de montres assez exceptionnelles dans leur conception. Disponible dans une série limitée de 500 exemplaires, ce garde-temps est fabriqué dans une céramique de haute technologique de couleur noire ou blanche (boîtier monobloc et bracelet), la marque fabrique de Rado. Mais la particularité de cette série, c’est son cadran qui permet d’admirer le mouvement mécanique à remontage automatique ETA C07.631, le tout à travers une fine couche de nacre qui donne un effet si particulier à la montre.
Le cadran est particulièrement exceptionnel à plus d’un titre, car la nacre est d’habitude posée sur une plaque de laiton, cette fois-ci elle tient seule avec rien d’autre que le vide en-dessous. D’une extrême finesse, en noir ou en blanc, cela donne un effet impressionnant à True Open Heart de Rado. D’ailleurs, lorsque l’on regarde le calibre à travers la nacre noircie, il semble comme caché par la brume…
La Rado True Open Heart est donc une très belle montre à plus d’un titre. Il s’agit en plus d’une très belle création et innovation stylistique.
Les deux garde-temps présentés à cette avant-première de Bâle sont vraiment très séduisants et m’ont permis de faire découvrir la marque sur ce blog. J’ai donc hâte de revoir d’autres modèles de cette marque.
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Les différentes itérations au fil des décennies
L’échappement co-axial signale une évolution majeure dans l’histoire de l’horlogerie, et c’est le groupe Swatch qui l’a exploité industriellement pour sa marque Omega. Cette invention du maître-horloger britannique George Daniels se différencie de l’échappement ordinaire à ancre sur plusieurs points : il réduit les frottements à l’intérieur du calibre, présente des performances chronométriques meilleures et nécessite moins d’entretien. Les montres Omega Speedmaster co-axial sont équipées du calibre 9300/9301.
Dernièrement, en 2015, Omega a continué de rendre hommage aux astronautes qui ont porté ses montres pendant la conquête spatiale, avec de nouvelles déclinaisons de la Speedmaster « Dark Side of the Moon » (à lire dans cet article). Ces modèles présentent un fond céramique noir doté de repères en nitrure de chrome, proposé pour la première fois en 2013, et sont mises en mouvement par un calibre co-axial 9300. Au nombre de quatre (Black Black, Sedna Black, Pitch Black et Vintage Black), ces modèles se distinguent notamment par leur utilisation du noir et leur jeu sur les contrastes entre les aiguilles, le cadran et le boîtier.
La Moonwatch est sans doute la déclinaison de la Speedmaster la plus célèbre : elle est la seule montre à avoir volé dans l’espace et à être allée jusqu’à la Lune. Au début des années 60, la NASA cherche des chronographes capables de résister aux conditions extrêmes du vide spatial. Après une batterie de tests très poussés effectués sur les quatre finalistes, l’administration américaine finit par sélectionner le modèle d’Omega. Depuis, celui-ci est resté attaché aux poignets des astronautes effectuant des vols spatiaux, et les cosmonautes russes l’ont également choisi pour leurs séjours dans la Station spatiale internationale.
La toute première Omega portée dans l’espace est la Speedmaster de Wally Schirra, le 3 octobre 1962, lors de la mission Sigma 3 appartenant au programme Mercury. Elle accomplit, à cette occasion, six tours de l’orbite terrestre.
Puis, en 1969, la Speedmaster accompagne les astronautes à la conquête de la « Nouvelle Frontière » définie par John F. Kennedy à l’aube de la décennie : lorsqu’il pose le pied sur le sol lunaire, quelques instants après Neil Armstrong, Buzz Aldrin porte au poignet sa montre Omega. Pourquoi Aldrin et pas Armstrong ? Parce que celui-ci a dû laisser la sienne dans le module lunaire pour remplacer un compteur électronique tombé en panne !
Omega Speedmaster MoonwatchLe modèle porté sur la Lune est doté d’un écran noir, d’une échelle tachymétrique, d’un cadran de 42 mm de diamètre, d’aiguilles des heures et des minutes revêtues de Super-LumiNova, d’un verre hésalite de protection, et de trois compteurs : 30 minutes, 12 heures et petite seconde. Son boîtier est en acier inoxydable et son bracelet également (parfois remplacé par du cuir noir).
L’histoire étonnante de l’Omega Speedmaster, désormais qualifiée de « Professional », ne s’arrête pas à cet exploit. En avril 1970, elle contribue à sauver la vie des trois astronautes de la mission Apollo 13 – rendue célèbre par le film de Ron Howard avec Tom Hanks. Alors que le monde retient son souffle après une explosion survenue dans le module à 300 000 kilomètres de la Terre, les astronautes sont forcés de mesurer à la main la durée de variation de leur trajectoire à l’aide d’un appareil de chronométrage de bord improvisé. Vous devinez lequel ? Leur montre Speedmaster.
La Speedmaster Apollo 13 Silver Snoopy Award rend hommage à ce sauvetage miraculeux, ainsi qu’à l’ingéniosité des trois astronautes qui sont parvenus à rentrer en vie. Son nom provient du Snoopy Award, prestigieuse récompense décernée par la NASA au fabricant pour sa contribution à cette opération de sauvetage.
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Fournisseurs et sous-traitants horlogers
L’horlogerie est un secteur industriel complexe avec de très nombreuses entreprises. Bien sûr, on connaît tous les grandes marques et manufactures horlogères comme Swatch, Rolex, Omega ou encore Tissot, mais lorsqu’il s’agit des fournisseurs et sous-traitants du secteur des montres, cela est beaucoup plus compliqué. Pourtant, ces entreprises sont un maillon essentiel de l’horlogerie, alors partons les découvrir… Fabricants de mouvements horlogers, d’aiguilles, de boîtiers ou de bracelets, ou concepteurs de calibres, il existe une très grande variété de sous-traitants et fournisseurs de l’industrie des montres et des horloges. Appartenant parfois à des groupes ou des marques horlogères, ils sont aussi parfois indépendants et travaillent pour différents acteurs.
Sans eux, l’horlogerie suisse, et même mondiale, ne pourrait pas fonctionner, car certaines des pièces essentielles comme le spiral ne sont fabriquées que par de rares fournisseurs horlogers. Ils permettent aussi à tous les petits acteurs de compter sur des sous-traitants et d’accéder à un savoir-faire unique, qu’ils ne pourraient pas facilement posséder en interne. Mais même de grandes marques font appel à cette sous-traitance.
Pourtant, nous en entendons peu parler alors qu’ils seraient très nombreux. Rien qu’en Suisse, certaines estimations considèrent qu’il y aurait entre 500 et 1000 sous-traitants. Cependant, les marques s’en cachent, car il est préférable de faire croire que tout est fabriqué en interne. Plus embêtant encore, une grande partie des fournisseurs de pièces de montres viennent de l’étranger. De France, d’Allemagne ou d’Italie, mais aussi d’autres pays moins « haut de gamme » comme la Chine, la Thaïlande ou le Vietnam… D’ailleurs, sur certains modèles d’entrée ou moyen de gamme, et même chez les plus grands, la plupart des parties d’une montre provient de pays à bas coût… embêtant lorsque l’on parle de produit à plusieurs centaines, voire milliers d’euros !
La sous-traitance a aussi un avantage incontestable pour les horlogers. Elle permet de partager les coûts de R&D, de la faire avancer aussi. Les fournisseurs sont aussi les premiers acteurs à souffrir lors des crises et des chutes du marché. Ils sont souvent considérés comme des intermédiaires dont l’on peut se passer sans aucun problème.
Incarnation de l’esprit pionnier et aventurier de la marque, la Speedmaster fait partie des modèles les plus emblématiques de la maison Omega. Et si elle est précédée d’une réputation si flatteuse, c’est parce qu’en dehors de ses qualités esthétiques et techniques, elle est aussi la seule montre à avoir voyagé jusqu’à la Lune. Il y a des montres qui font rêver. Il y a des montres dont le seul nom convoque une histoire trépidante. Présenté pour la première fois en 1957, l’Omega Speedmaster est sans doute l’un des chronographes les plus connus au monde. Avec ses quelques 250 déclinaisons différentes en près de six décennies, voilà une gamme qui a pour le moins marqué profondément les esprits. Sans avoir l’intention d’arrêter ses trotteuses en si bon chemin.
Ces centaines d’itérations ont présenté de nombreuses évolutions et des lignes marquées par des différences à la fois esthétiques et techniques. Si les calibres ont été perfectionnés au fil du temps, Omega a également proposé un large choix de mouvements (manuels, automatiques, avec phase de lune, à diapason, avec rattrapante, à calendrier perpétuel, à échappement co-axial) ainsi que des modèles à quartz numériques ou quartz multifonctions hybrides. Les boîtiers eux-mêmes ont connu des variantes : acier, or, titane, en version joaillerie ou avec fond transparent. Ils ont aussi changé de taille au fil des années. La montre Omega Speedmaster originelle est produite en 1957, baptisée « Broad Arrow » en référence à la forme de son aiguille des heures. Animée d’un calibre 321 doté d’une commande centrale par roue à colonne, aussi connu sous le nom de Lémania 2310, elle présente un cadran à l’esthétique inspirée des tableaux de bord des voitures italiennes de l’époque. Pour faciliter la lecture des chiffres et des aiguilles, la marque joue sur le contraste entre les noirs et les blancs, qui lui confère d’autant plus d’élégance. Quant au nom Speedmaster, il s’explique par l’échelle tachymétrique gravée sur la lunette, qui deviendra la marque de fabrique de la gamme.
C’est en 1965 que le terme « Professional » est ajouté sur le cadran de la Speedmaster. À l’époque, la gamme créée par Omega est devenue l’accompagnatrice officielle des vols spatiaux habités (vous aurez tous les détails dans la partie « Moonwatch », un peu plus bas), et le mot fait ainsi référence aux professionnels de la NASA qui ont fait de la Speedmaster la seule montre à avoir jamais été sur la Lune en juillet 1969. C’est rétrospectivement que le modèle Moonwatch, antérieur à 1965, s’est fait appeler « pré-Professional ».
Mais l’espace n’est pas la seule frontière franchie par l’Omega Speedmaster. Partenaire des péripéties les plus folles, elle parcourt, en avril 1968, quelques 1 300 kilomètres sur la calotte polaire au poignet de l’un des quatre explorateurs qui atteignent l’exact Pôle Nord géographique. Et devinez comment ils mesurent leur position à 90° de latitude Nord ? À l’aide d’un sextant et d’une Speedmaster.
La même année, Omega apporte à sa création sa seule modification d’importance depuis ses débuts, en remplaçant le calibre 321 par une version plus évoluée, le 861, un chronographe à commande centrale par cames. Renommé 1861, puis suivi des évolutions 1863 et 1866, celui-ci est toujours en activité dans la gamme.
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Entre polo et Art Déco : la Jaeger-LeCoultre Reverso
Lancée en 1931, la Reverso de Jaeger-LeCoultre se voulait révolutionnaire à plusieurs degrés. D’abord parce qu’elle se portait au poignet, à une époque où le comble du chic était encore la montre de gousset. Mais surtout parce qu’elle disposait d’un mécanisme original permettant de faire basculer le boîtier à 180° – de façon à résister aux brutalités des matchs de polo. À la fois fleuron de l’Art Déco et objet intemporel, la Reverso a franchi tous les obstacles : guerre, avènement des montres rondes, invasion du quartz et concurrence japonaise. Et la voilà aujourd’hui, âgée de 85 ans, et plus en forme que jamais.
L’histoire se passe en 1931, dans l’Inde coloniale britannique. Le décor en est un club de polo tout ce qu’il y a de plus british. Les personnages principaux en sont César de Trey, homme d’affaires suisse spécialisé dans la distribution de montres de luxe, Jacques-David LeCoultre, horloger helvétique responsable de la production à la manufacture LeCoultre, l’ingénieur français René-Alfred Chauvot, et un joueur de polo, officier de l’armée britannique. Celui-ci, après une partie de polo, se présente à César de Trey, en visite pour affaires dans cette partie du Commonwealth, et lui présente sa montre, dont la glace a été brisée à cause de la violence du match. Crânement, il le met au défi de parvenir à mettre au point un modèle capable de résister aux chocs d’une partie de polo.
Bien sûr, de Trey accepte immédiatement ce défi digne d’un roman de Jules Verne. Et en confie la réalisation à deux personnalités majeures de l’horlogerie : le boîtier à René-Alfred Chauvot, et le mouvement mécanique à son ami Jacques-David LeCoultre. Le premier développe une idée révolutionnaire : une montre qui coulisse dans son support à 180°, jusqu’à se retourner sur elle-même, de manière à protéger son cadran contre les chocs. Il en dépose le brevet à Paris le 4 mai 1931. Le principe, baptisé Reverso, est adopté par LeCoultre qui en lance la production.
Les premiers modèles manufacturés de la Reverso sont envoyés en Inde. De Trey a bien l’intention de répondre au défi lancé par l’officier britannique en faisant tester son garde-temps par les joueurs de polo. Le succès est tel qu’au fil des années 30, la popularité de la Reverso franchit très vite les limites du monde du sport, pour aller trouver son public sur les tribunes, auprès des amateurs de belles montres.
Destinée à l’origine aux sportifs, du fait de son système de protection du cadran, la Reverso est rapidement présentée comme étant la montre idéale pour les armées – une manière de dire qu’elle peut survivre à tout. Mais sa réputation dépasse largement les seuls rangs des joueurs de polo britannique et des soldats de la Couronne. Installée comme garde-temps indispensable de l’aristocratie anglaise, la Jaeger LeCoultre Reverso ne tarde pas à sauter par-dessus les frontières de l’Empire de Sa Majesté : le maharaja de Karputala en commande 50 pièces, dont il fait graver les dos à son effigie.
Dès lors, la mode s’impose d’apposer des décorations artistiques sur le dos de la montre, emplacement que chacun utilise, au choix, comme expression esthétique ou comme écrin pour ses intimes secrets. C’est ainsi qu’un dandy anglais y fait inscrire le code de son coffre-fort (pratique), et que les quatre alpinistes qui atteignent la face nord de l’Eiger en 1938 y font graver une référence à leur exploit. D’autres s’en servent comme support pour des messages personnels ou de chaudes déclarations d’amour. Est-ce la raison pour laquelle la Reverso deviendra plus tard l’archétype de la montre de fiançailles ? C’est, en tout cas, un autre mariage qui se célèbre en 1937 : celui des marques Jaeger et LeCoultre, qui après avoir été longuement associées finissent par fusionner. Touchée de plein fouet par la mauvaise santé du commerce du luxe au début des années 40, Seconde Guerre mondiale oblige, la gamme Reverso manque disparaître des cadrans. Avec la mode des montres de forme arrondie, le garde-temps favori des joueurs de polo devient un emblème obsolète, une mécanique qui renvoie à un passé révolu. Cette lente désaffection dure jusqu’au début de la décennie 70. Tout un symbole : en 1969, le monde entier assiste, à la télévision, aux premiers pas sur la Lune de Neil Armstrong et de Buzz Aldrin. Celui-ci porte une montre au poignet, une Omega Speedmaster, bientôt renommée « Moonwatch » en référence à cet événement mémorable. Mais où est passée la Jaeger-LeCoultre, elle qui pouvait résister aux brutalités d’un match de polo ?
Pris dans le marasme qui touche toute l’horlogerie suisse au début des années 70, Jaeger-LeCoultre semble à deux doigts d’arrêter ses aiguilles. Les montres japonaises à quartz ont envahi le marché européen et il faudra dix ans avant que Nicolas Hayek ne sauve l’industrie horlogère helvétique avec l’invention de la Swatch. Mais un miracle advient, dont l’Italie est le berceau : poussée par la volonté de Georgio Corvo, distributeur de la marque dans le pays de Dante, la Reverso est relancée. Trois ans passent, durant lesquels il s’agit de retrouver les plans du boîtier, que personne ne sait plus fabriquer depuis le décès de Chauvot, avant que Jaeger-LeCoultre ne soit en mesure de fournir ses nouveaux clients.
Le génie marketing de Corvo fait le reste : la Reverso, forte de son originalité, devient la tocante favorite de la jet-set italienne. C’est le tremplin vers un succès bientôt international, et qui, depuis, ne s’est plus démenti. À partir de 1991, Jaeger-LeCoultre se diversifie en mettant sur le marché des déclinaisons de sa gamme fétiche : grand format, avec complications, version automatique, utilisation de la face arrière du boîtier pour y embarquer un second cadran, etc. Le rachat, en 2003, par le groupe Richemont (Cartier, Van Cleef & Arpels, Montblanc, Piaget) n’a jamais remis en cause cette volonté d’axer la réputation de la marque sur ce bijou esthétique et technologique qu’est la Reverso. Qui non seulement équipe toujours les joueurs de polo, mais sponsorise également des compétitions mondiales (lire ici).
Entre 1931, date de sa création, et le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en 1939, la Jaeger-LeCoultre Reverso embarque 11 calibres différents, dont le 404 et le 410.
Il faut attendre l’année 1991, celle des 60 ans de la gamme, pour que la marque lance les premières complications en séries limitées. Cette décennie est celle de tous les exploits, de toutes les révolutions :
Puis, au début du XXIe siècle, Jaeger-LeCoultre se lance dans des expérimentations encore plus sidérantes. C’est, d’abord, la toute première montre à trois cadrans, tous animés par un même mouvement : la grande complication à triptyque (calibre 175). Ce bijou de l’horlogerie donne le temps civil au recto, le temps sidéral au verso, et le temps perpétuel sur le brancard. C’est, ensuite, la Reverso Gyrotourbillon 2 Squelette : la première montre-bracelet comportant un ressort spiral cylindrique.
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Pierre Jaquet-Droz : maître des automates et de l’horlogerie
Génie de la mécanique et de l’horlogerie au Siècle des Lumières, Pierre Jaquet-Droz a fasciné les grands hommes de ce monde avec ses mécanismes pointilleux, qui servaient aussi bien à faire fonctionner pendules et montres que ses célèbres automates, empreints de mystère. D’aucuns pensent qu’en plus d’avoir incarné l’avant-gardisme de la haute horlogerie, ce grand personnage aurait été le précurseur du calcul mécanique.
L’histoire, ou la légende, rapporte cet épisode qui prit place en 1758 : à la cour d’Espagne, Pierre Jaquet-Droz présenta au roi une magnifique horloge agrémentée de trois personnages – un homme noir, un berger et un chien. Ces personnages étaient des automates ; aussi, lorsque l’horloge sonnait, un subtil mécanisme permettait au berger de jouer de la flûte, et à son compagnon canin de se rapprocher de lui en aboyant. Lorsque, encouragé par l’horloger, le roi Ferdinand VI mit le doigt sur l’une des pommes contenues dans le panier du berger, le chien glapit avec tant de force et de réalisme qu’il attira l’attention de celui du roi (qui aboya en réponse) et fit que les courtisans se précipitèrent hors de la pièce, effrayés par ce qui ne pouvait être que sorcellerie.
L’anecdote, savoureuse, permet d’esquisser le portrait d’un Pierre Jaquet-Droz en artisan de génie, un chouia facétieux, animé par le désir de faire de ses créations des objets à la fois techniques et ludiques.
C’esttrès tôt que le jeune Pierre montre une inclination pour l’horlogerie et les mécanismes de haute précision. Né en 1721 à La Chaux-de-Fonds, en Suisse, il découvre dans le giron de ses aînés le monde merveilleux des montres. La révélation est immédiate, mais elle tarde quelque peu à faire son chemin. Il faut à Pierre Jaquet-Droz démarrer des études de mathématiques et de physique à l’université de Bâle, puis de théologie à Neuchâtel, pour qu’enfin il abandonne ces projets au profit d’une formation en horlogerie, domaine dans lequel il excelle rapidement.
C’est à la suite d’un voyage à Paris, effectué dans les années 1740, que Jaquet-Droz commence à se préoccuper de l’amélioration et de la commercialisation des pièces d’horlogerie. Son génie réside dans l’ajout et l’ornementation. Il adapte, aux horloges communes, des carillons, des jeux de flûte ou de petits automates, qui modifient la nature des garde-temps et leur confère un aspect résolument décoratif et ludique. Transformées par ses soins, ces pièces se vendent aussi bien mieux.
C’est que sa grande habileté manuelle, adossée à une rigueur méticuleuse, se mêle à un soupçon de fantaisie. Pierre Jaquet-Droz, qui maîtrise sur le bout des doigts les secrets de la mécanique, se prend en effet de sublimer ses mouvements d’horlogerie par de petits détails qui leur confèrent une inestimable richesse. Insolites, originales et fascinantes, parfois confondues avec de la magie, ses créations attirent l’attention d’une clientèle fortunée et des grands de ce monde. Jaquet-Droz n’a pas conçu de mécanismes horlogers totalement novateurs, mais il a injecté de la poésie dans une mécanique auparavant si froide. Après la perte de son épouse, Marianne Sandoz, puis de sa fille, Julie, en 1755, Pierre Jaquet-Droz décide de se consacrer entièrement à l’horlogerie et à son fils, Henry-Louis. Comme si, d’une certaine façon, il cherchait, à travers ses mécanismes toujours plus perfectionnés et ses automates qui imitent le vivant, à redonner vie aux êtres chers qu’il a perdus. Avec l’aide de sa progéniture.
C’est alors qu’une rencontre fortuite change le cours de son existence. Le gouverneur de la Principauté de Neuchâtel, Milord Maréchal, lui propose de l’introduire auprès de la cour du roi d’Espagne, dans l’idée de le pousser à diffuser ses créations à l’étranger. Jaquet-Droz prend la direction de Madrid en 1758, à bord d’une carriole spécialement conçue pour le transport de six de ses créations horlogères qu’il vendra au roi Ferdinand VI.
De retour en Suisse en 1759, Jaquet-Droz, devenu célèbre dans tout le sud de l’Europe, ramène dans sa bourse une belle gratification en monnaie sonnante et trébuchante. Il peut désormais se dévouer corps et âme à la fabrication des montres et des pendules. Pour cela, il s’associe à son fils Henry-Louis et au rejeton d’un voisin, Jean-Frédéric Leschot, qu’il considère comme un membre à part entière de sa famille. C’est ensemble qu’ils vont fabriquer les automates qui rendront célèbre le nom de Jaquet-Droz pour les siècles à venir.
En 1774, attiré par le dynamisme commercial et industriel de la capitale anglaise, Pierre Jaquet-Droz établit un atelier au cœur de Londres. Il confie les rênes de la boutique à son fils, qui lui-même les transmet à Leschot. C’est le début d’une expansion qui va faire connaître leurs productions jusqu’en Extrême-Orient. Leschot est, en effet, en contact avec une maison horlogère basée à Canton, en Chine. Cette collaboration va aboutir à la diffusion des mécanismes de Jaquet-Droz auprès de la cour de l’Empereur à Pékin, qui, en tant que grand amateur d’horloges et d’automates venus d’Europe, a lui-même ouvert un bureau national dédié à l’importation de ces mécanismes. En marge de la Chine, les créations de Jaquet-Droz trouveront leur chemin jusqu’aux Indes et au Japon.
De santé précaire, Henry-Louis s’installe à Genève en 1784, une ville à la vie culturelle très développée, notamment en direction de la littérature et des arts. Avec Leschot, ils fondent la première manufacture horlogère et participent activement à la vie sociale et culturelle de Genève – Henry-Louis est même reçu à la Société des Arts. En marge de l’ouverture d’une fabrique-école de cadrature de montres à répétition, ils développent quantité de projets dédiés à l’horlogerie et à son apprentissage. Lorsque Pierre Jaquet-Droz quitte sa ville natale pour les rejoindre, ils sont, ensemble, à la tête de trois centres de production et de profit : à La Chaux-de-Fonds, à Genève et à Londres.
C’est l’apogée de leur développement, le zénith des Jaquet-Droz. Dans l’atelier de Genève, père et fils se consacrent à la fabrication de montres de luxe à complications, avec automates et musique, et d’oiseaux chanteurs, tous destinés à l’exportation. Malheureusement, cette période faste est de courte durée : en 1790, les problèmes financiers de leurs partenaires en Chine et à Londres handicapent leurs affaires. Le décès de Pierre, puis celui de son fils l’année suivante, mettront fin à l’entreprise.
Il faut attendre plus de deux siècles pour qu’en 2000, à l’aube du nouveau millénaire, le groupe Swatch rachète la marque Jaquet-Droz. Sous la houlette de Nicolas Hayek, le groupe rouvre une fabrique à La Chaux-de-Fonds avant de doter la ville, en 2010, d’un nouvel atelier dédié à la haute horlogerie, comme un clin d’œil au talent esthétique et poétique de Pierre Jaquet-Droz. Un retour sur le devant de la scène qui n’a pas échappé à une clientèle friande de ce savoir-faire artisanal d’exception.
En matière d’horlogerie, Pierre Jaquet-Droz a grandement contribué à l’évolution des montres et des pendules, notamment en les agrémentant de mécanismes complémentaires ludiques, fantaisistes ou poétiques : carillons, jeux de flûte, boîtes à musiques, et bien sûr, automates.
Il a surtout contribué à diffuser les techniques d’horlogerie, et s’est fait une spécialité de l’ornementation. Jaquet-Droz débutait toujours son travail par une réflexion esthétique, et c’est ce qui a fait sa grande particularité. Il a également innové en concevant des pièces uniques, créées à la demande, à la manière d’œuvres d’art. C’est pour ces deux raisons qu’on le considère comme un avant-gardiste de l’horlogerie de luxe.
Ses inventions, à proprement parler, ne sont pas nombreuses : Jaquet-Droz a surtout contribué à améliorer les techniques existantes. Notons tout de même celle, qui n’est pas horlogère, du sifflet à piston coulissant, qui permet d’imiter le chant des oiseaux à la perfection. Ce mécanisme, les Jaquet-Droz l’utilisèrent à l’envi pour la production de leurs oiseaux chanteurs de toutes dimensions, certains assez petits pour être logés dans des flacons, des tabatières ou des lorgnettes de théâtre.
Pierre Jaquet-Droz a également promu les inventions et techniques des autres : le calibre à ponts avec barillet suspendu, créé par Jean-Antoine Lépine en 1770 ; le dispositif des montres sans clés ; les montres à remontage automatique (grâce à une masse oscillante) ; la décoration extérieure des montres de luxe.
Ses créations les plus célèbres restent néanmoins les automates. Pas ceux dont il ornait ses horloges et ses pendules, mais ces personnages grandeur nature, animés par une mécanique d’une extrême précision, qui fascinèrent les grands de ce monde – et qui les effrayèrent aussi. Les trois plus impressionnants furent fabriqués entre 1767 et 1774 par Pierre Jaquet-Droz et son fils, avec l’aide de Leschot : l’écrivain (6 000 pièces), qui rédigeait lisiblement en faisant tous les mouvements des doigts, la musicienne (2 500 pièces) et le dessinateur (2 000 pièces). Ces trois automates sont aujourd’hui exposés au Musée d’Art et d’Histoire de Neuchâtel. Vous pouvez les voir en fonctionnement sur cette vidéo :
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Tissot Smart-Touch
Depuis maintenant quelques mois, l’horlogerie subit une nouvelle concurrence, celle des montres connectées. Tissot, le premier vendeur de montres suisses a lui aussi décidé de se lancer dans l’aventure, mais avec une formule différente de ce qu’ont pu proposer Apple, Samsung, ou encore Tag Heuer avec sa Connected.
Tissot propose donc un nouveau type de montre intelligente avec sa Smart Touch Expert, une tocante à quartz augmentée de quelques fonctions et qui dispose d’une autonomie d’un an grâce à l’énergie solaire. Pour l’instant à l’état de projet, cette Smart Touch, que j’ai pu découvrir à Baselworld 2016, ne sortira malheureusement que dans quelques mois. Il faudra encore patienter pour pouvoir en profiter…
Ici, pas de connexion à internet, ni SMS ou de mail accessible directement sur le cadran. En effet, chez Tissot, et dans le Swatch Group en général, on considère qu’il n’y a pas de véritable intérêt à concevoir une montre qui aurait les mêmes fonctionnalités qu’un smartphone tout en offrant une moins bonne expérience.
C’est pour cela que la marque Tissot a décidé de se servir des nouvelles technologies pour améliorer sa T-Touch Solar Expert, et lui donner de nouvelles fonctionnalités qui apportent une véritable plus-value, surtout pour tous ceux qui aiment les montres sportives et ceux qui en ont besoin pour les activités de plein air.
Tissot a tout simplement intégré une connexion GPS et une connexion de type NFC au mouvement à Quartz qui équipe la Smart Touch. Pour accéder à certaines fonctionnalités, il faudra cependant connecter sa montre à son smartphone.
Au total, la montre va disposer de 30 fonctionnalités vraiment utiles pour ceux qui font de la randonnée ou d’autres sports en pleine nature. Ces derniers sont regroupés dans plusieurs univers :
La navigation avec le guidage par GPS qui s’affiche directement sur sa montre, le tracking de votre position ou encore la fonction du retour à la maison (au cas où vous vous êtes perdu).
Find – it : grâce à un petit capteur que vous placerez sur un objet particulier (par exemple des clefs), vous pourrez le localiser directement sur votre montre Smart Touch.
La météo : Tissot fournit avec sa montre une petite station météo que vous pourrez mettre chez vous ou bien dans un autre lieu. Celle-ci servira à transmettre à la montre l’humidité, la qualité de l’air, la température ou encore les prévisions saisonnières. La smartwatch de chez Tissot peut aussi se connecter à tout un réseau de stations météos (présentes dans les boutiques Tissot à travers le monde ou encore dans certaines stations accessibles en ligne).
La synchronisation avec le smartphone, qui permet par exemple de mettre à l’heure votre montre selon le créneau horaire, le changement automatique de la date ou encore de paramétrer certaines fonctions directement sur la montre. En plus de ces fonctions, il ne faut pas oublier d’autres fonctions comme la boussole, l’alarme, le compte à rebours, le chronographe, l’altimètre (réglé par le satellite), etc.
Pour finir la présentation de cette montre connectée de Smart Touch, il faut noter qu’elle reprend quasiment trait pour trait le design de la T Touch Solar Expert. Elle dispose donc d’un beau boîtier en titane de 45 mm de diamètre, d’une lunette en céramique et d’un bracelet en caoutchouc.
Le cadran est donc noir avec effet carbone sur la partie supérieure, on trouve d’ailleurs dessous le panneau solaire qui permet de recharger la montre en seulement quelques heures pour une utilisation de plusieurs semaines, voire plusieurs mois (jusqu’à un an avec un chargement maximum). La partie inférieure dispose d’un bel écran digital qui affiche les différentes informations. L’heure est affichée grâce à deux larges aiguilles luminescentes.
Pour accéder aux différentes fonctions, plusieurs solutions s’offrent à vous : les différents boutons poussoirs sur la droite du boîtier, l’écran tactile ou encore votre smartphone.
Cette Tissot Smart Touch est donc très intéressante à plus d’un titre avec de nombreuses fonctionnalités supplémentaires qui devraient très utiles à tous ceux qui aiment les sports outdoor. Elle change aussi des autres montres connectées…
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Les nouveautés Baselworld 2016 de Frédérique Constant
A l’occasion de Baselworld 2016, j’ai eu la chance de découvrir les nouveautés de Frédérique Constant, et je peux dire que je n’ai pas été déçu. La manufacture suisse de Genève est devenue en seulement quelques années une marque reconnue pour la qualité de ses modèles e,t comme elle le dit elle-même, pour son luxe abordable, ce que j’ai pu de nouveau vérifier cette année.
Au programme, nous avons donc eu droit à la nouvelle collection de montres pour femme, un beau garde-temps pour homme à complication (calendrier perpétuel) et la nouvelle version de la smartwatch maison. Pour finir, la marque suisse continue son engagement caritatif en prenant comme égérie Gwyneth Paltrow qui soutient plusieurs associations… Le premier modèle que je vous présente est une montre largement féminine, la Classics Delight Collection. Raffinée et élégante, cette montre dispose d’un beau boîtier de 33 mm de diamètre disponible en version acier poli, ou bicolore acier poli et lunette en plaqué or rose. Les deux versions des Frédérique Constant Delight sont montées sur des bracelets en métal de la couleur de la montre.
Le cadran est de toute beauté avec sa couleur claire et dispose de deux couleurs différentes avec le tour d’heure en nacre et le centre du cadran argenté et guilloché. Les index sertis de diamants et les chiffres romains (tous les quarts d’heure) sont soit en or rose (version bicolore) ou en argenté. La date est, quant à elle, disponible à 6 heures.
Cette montre pour femme, c’est aussi et surtout un mouvement automatique manufacture, le calibre FC-306 qui dispose de 25 rubis, 42 heures de réserve de marche et de 28 800 alternances par heure. Vous pourrez l’admirer via le fond saphir.
C’est sans aucun doute l’un des modèles qui m’ont le plus intéressé lors de l’édition 2016 de Baselworld, alors je devais logiquement vous le présenter. La Frédérique Constant Manufacture Perpétuel Calendrier est donc une montre à complication avec un quantième perpétuel tout simplement magnifique et élégante et le tout pour moins de 10 000 euros ! Pas mal, non ? La grande particularité de ce garde-temps est donc son superbe mouvement. Le calibre manufacture FC-775 propose donc les fonctions de remontage automatique et de calendrier perpétuel, cela veut dire que la montre n’a besoin d’être remise à la date qu’une seule fois tous les 400 ans (la prochaine fois en 2100), car elle arrive à repérer la différence entre les mois à 28, 29, 30 et 31 jours et les années bissextiles ou normales.
On doit cette petite merveille au directeur de la R&D Manuel Da Silva Matos et au directeur technique Pim Koeslag. Ces deux hommes ont conçu ce mouvement en repensant totalement sa conception pour le rendre plus robuste, simple et fiable. Il est aussi plus simple à assembler pour maîtriser les coûts.
Aussi contrairement à d’autres modèles de quantième perpétuel, la manufacture n’a pas conçu la montre en partant du mouvement, mais du cadran. L’objectif était d’assurer un design équilibré à l’ensemble et de concevoir le mouvement en fonction.
Ce mouvement de 191 composants dispose d’une réserve de marche de 38 heures (ce qui est malheureusement un peu faible !) et d’une fréquence de 4 hertz, soit 28 800 alternances par heure. Pour finir, vous pourrez admirer le travail de finition du boîtier avec les côtes de Genève ou le perlage directement via le fond saphir.
Cette Manufacture Perpetual Calendar signée Frédérique Constant s’inspire largement du style de la Slimline et donc nous propose un design tout en élégance et simplicité. Vous aurez le choix entre un boîtier en plaqué or rose ou en acier inoxydable de 42 mm de diamètre.
Le cadran est, quant à lui, proposé en version bleue marine très sombre (version en plaqué or rose FC-775N4S4) ou argentée (version en plaqué or rose FC-775V4S4 et acier FC-775S4S6) qui, dans tous les cas, est épurée et très sobre. Les index bâtons et les aiguilles sont de la couleur du boîtier.
L’harmonie assurée par la conception du mouvement permet donc d’avoir une belle phase de lune à 6 heures, le mois à 3 heures, la date à 3 heures ou le jour à 9 heures. La montre est montée sur un très beau bracelet en cuir d’alligator noir ou brun.
Pour les prix, et c’est là que cela fait plaisir, il vous faudra compter entre 8 000 et 10 000 euros. Sans doute le modèle le moins cher du marché !
Sortie en 2015, je l’ai d’ailleurs testée il y a quelques mois, cette montre intelligente vient de recevoir une mise à jour qui lui permet de profiter de la très utile fonction de Worldtimer qui permet d’avoir l’heure d’un autre créneau horaire en appuyant seulement trois fois sur le bouton poussoir. Quand vous voyagez aussi à l’étranger, la montre va se remettre à l’heure dès que vous la connecterez à l’application Motion X.
Petit plus, si vous avez acheté la version 2015, vous pourrez aussi profiter des nouvelles fonctionnalités en faisant une mise à jour du Motion X.
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George Daniels, un horloger de génie
À l’intérieur du cercle des amateurs d’horlogerie, son nom est synonyme de génie. George Daniels, décédé en 2011 dans sa maison de l’île anglaise de Man, était un autodidacte dont le talent a illuminé le monde des garde-temps, comme personne ne l’avait plus fait depuis le XIXe siècle. C’est d’autant plus exceptionnel que, contrairement aux grands personnages de l’horlogerie, Daniels n’était pas Suisse, mais bel et bien Britannique.
Horloger autodidacte, George Daniels fut l’un des rares représentants de son illustre profession à pouvoir fabriquer une montre à complications complète, avec boîtier et cadran. Travaillant seul et à la main dans son atelier de l’île de Man, il fut ainsi le premier horloger à atteindre à la maîtrise de 32 des 34 compétences et techniques nécessaires à la fabrication d’une montre de A à Z – ce qu’on nomme depuis « la méthode Daniels ». C’est cette méthode qui a fait de chacune de ses créations une fabrication unique, quittant le seul domaine de l’horlogerie pour atteindre au rang d’œuvre d’art.
George Daniels voit le jour en 1926 dans la banlieue de Londres ; il est le deuxième de onze enfants. Autant dire que, chez lui, ce ne sont pas les grandes richesses, et que sa jeunesse s’apparente à celle des héros des romans de Charles Dickens. Pour se tirer de là, le petit George est résolu à apprendre, et apprendre rapidement : lecture, écriture, mais pas seulement. Précoce, il n’a que 6 ans lorsqu’il démonte et remonte un réveil appartenant à son père, comme si la grande aiguille de l’existence tendait d’ores et déjà vers sa vocation de maître ès montres.
Son parcours d’apprentissage est relativement classique : des études au Collège polytechnique de Northampton font de lui un réparateur de montres qualifié. Mais la stabilité peine à s’imposer. Daniels cumule les petits boulots et les ambitions, il vend du bois, travaille dans un usine de matelas, s’improvise électricien, se rêve en joueur d’accordéon et d’harmonica, se fait soldat, et regarde avec tant d’envie les avions dans le ciel et son globe terrestre qu’il se verrait bien devenir steward pour faire le tour du monde. Il finit par ouvrir sa propre enseigne de réparation de mécanismes d’horlogerie, et par garder les pieds bien ancrés au sol.
À 34 ans, il découvre, via sa passion pour les automobiles de collection, le monde de l’horlogerie ancienne – dont les amateurs de véhicules de luxe sont friands. Ses premiers contacts avec les montres de naguère et les grands noms de l’horlogerie produisent une révélation chez ce jeune homme, qui délaisse la réparation au profit de la restauration de modèles antiques. Élevant Abraham-Louis Breguet au rang de modèle, auquel il consacrera un ouvrage en 1974, il se débrouille pour devenir l’agent londonien de la marque suisse.
Très vite, George Daniels se différencie des autres horlogers de son temps en ce qu’il propose une vision personnelle de l’horlogerie, pensée et soupesée par ses propres connaissances et par l’exemple de ses modèles historiques comme Breguet. Il ne faut pas longtemps avant qu’il soit reconnu en tant qu’expert, et mandaté par Sotheby’s pour réaliser les photographies de ses catalogues de montres. Dans l’Angleterre des années 60, Daniels est plus qu’une étoile montante de l’horlogerie : un mécanisme parfait qui ne s’enraye jamais.
En 1969, il fabrique sa première montre de poche à tourbillon, avec échappement à détente pivotée. Cela n’a peut-être l’air de rien, mais c’est un travail extraordinaire qu’achève là Daniels. En effet, traditionnellement, la production d’une montre nécessite l’intervention d’autant de personnes qu’il existe de compétences et de techniques pour ce faire, à savoir trente-quatre. Lui décide de s’y coller entièrement seul, un travail qui occupe une année complète de sa vie. Bien qu’il soit difficile de l’affirmer avec assurance, il reste sans doute la seule personne au monde à avoir pu fabriquer intégralement sa propre montre, avec mécanisme, cadran et boîtier.
Désireux de laisser son empreinte sur le temps qui passe, Daniels développe un mécanisme oscillatoire entièrement nouveau, l’échappement coaxial. Nous sommes en 1974, et une révolution vient d’avoir lieu dans le monde de l’horlogerie… mais ses remous ne se feront sentir que vingt ans plus tard. La période, en effet, n’est pas propice à l’inventivité, surtout quand elle vient d’hors de Suisse. L’industrie horlogère helvétique subit les assauts répétés de la montre à quartz venue d’Asie. Bien qu’il contribue, dans ce contexte, à la renaissance de la montre mécanique produite à la main, attirant de fait l’attention des connaisseurs et des collectionneurs, Daniels voit son mécanisme rejeté de toutes parts, repoussé avec aigreur par des firmes qui estiment devoir se battre avant tout en campant sur leurs positions traditionnelles. Il n’est pas encore temps de se lancer dans une aventure avec un horloger britannique, aussi génial soit-il. Ce n’est qu’en 1994 qu’un horloger de l’ETA, en Suisse, le contactera pour intégrer son invention dans un calibre de série, avant que la marque Omega n’en fasse le mécanisme privilégié de ses montres.
Derrière l’horloger de génie, il y avait aussi un homme : excellent conteur, auteur acclamé, passionné de course automobile et collectionneur de voitures anciennes, principalement des Bentley. Lui-même participa comme pilote à de nombreuses courses et remporta quelques trophées, dont la liste est publiée sur son site officiel. Pas de doute : l’existence de George Daniels fut une aventure avec, en ligne de mire, le profond désir d’impacter sur le monde de l’horlogerie, un objectif jamais écarté de son champ de vision. La définition d’un véritable héros, en somme.
Tout au long de sa carrière, George Daniels a fabriqué 27 montres uniques, sans compter les prototypes (une dizaine). Ses créations étaient agrémentées de nombreuses complications : tourbillons, calendriers perpétuels, phases lunaires, etc. Chacune de ces montres marqua une étape supplémentaire dans son parcours au pays des garde-temps.
La Grande complication tourbillon, avec mini-échappement coaxial et minute en or, dotée de toutes les complications imaginables : calendrier perpétuel, équation du temps, répétition à minutes, phases de lune, thermomètre, réserve de marche, etc.
La Space Traveller’s Watch, avec son échappement à deux roues et de nombreuses complication, dont Daniels lui-même raconte l’histoire de la fabrication dans cette vidéo (en anglais).
Mais le fait essentiel de sa carrière, l’invention qui l’a élevé au rang de génie de l’horlogerie, c’est l’échappement coaxial, dont il termine les plans en 1974 (pour un dépôt de brevet seulement dix ans plus tard). Plutôt que d’invention, il s’agit ici de parler de révolution : c’est l’avancée la plus importante, en matière d’échappement mécanique, depuis l’échappement libre à ancre de Thomas Mudge en 1754.
Pourquoi une telle révolution ? Parce que ce mécanisme élimine l’utilisation de l’huile dans les montres, les rendant plus fiables. Pour l’horlogerie, c’était, depuis des siècles, la quadrature du cercle : indispensable au fonctionnement des montres, la lubrification du mouvement posait pourtant problème. Avec l‘échappement coaxial, l’énergie est transmise par impulsions radiales. Les frottements de l’échappement sont considérablement réduits par des surfaces de contact plus petites et par le mouvement de poussée.
Pourtant, la révolution de Daniels ne prend pas. C’est que l’industrie horlogère helvétique, attaquée par les montres à quartz, se montre réticente à accepter un nouveau mécanisme qui a pour défaut de n’être pas né en Suisse. Daniels a beau intégrer de lui-même son invention à des montres Patek Philippe et Rolex, afin de prouver sa fiabilité, mais les deux fabricants en rejettent l’idée.
Il faut attendre 1994 pour que l’échappement coaxial fasse son entrée sur la scène horlogère. Et c’est à Kilian Eisenegger, horloger chez ETA, la première manufacture suisse de mouvements de montres, que l’on doit cette renaissance : c’est lui qui propose à Daniels d’introduire l’échappement coaxial dans un calibre de série. Cinq ans plus tard, Omega lance ses premiers modèles en intégrant l’échappement coaxial à son mouvement 2500 – et se targue, depuis, d’utiliser ce mécanisme dans la quasi-totalité de ses productions.
RAMSEY, ROYAUME-UNI - 17 SEPTEMBRE: Le célèbre horloger mondial George Daniels a photographié dans sa maison à côté de l'horloge de Breget qu'il a faite. 17 septembre 2005, Ramsey, île de Man. (Photo par Christopher Furlong / Getty Images) *** Légende locale *** George Daniels
George Daniels ne fut pas seulement le plus grand horloger du XXe siècle et un génie de la mécanique de précision. Il avait également ce talent qu’il savait réfléchir sur son art et le transmettre avec passion à autrui. Son livre La Montre, descriptif du fonctionnement de l’échappement coaxial, est devenu une véritable Bible pour les fabricants de garde-temps. D’autres ouvrages ont contribué à graver la réputation de Daniels dans le marbre de l’immortalité :
Daniels fut également l’un des horlogers les plus récompensés de l’histoire. Médaille Tompion, médaille d’or reçue en tant qu’ancien maître de la Clockmaster’s Company de Londres (un honneur extrêmement rare), médaille d’or de l’Institut britannique de l’horlogerie, médaille d’or de la Ville de Londres, médaille Kullberg de la Guilde des Horlogers de Stockholm… En 2010, il fut encore élevé au rang de Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique, un an avant son décès.
En juillet 2006, Sotheby’s, à Londres organisa une exposition rétrospective de l’œuvre de Daniels, comme on le fait seulement des artistes les plus importants. Une preuve supplémentaire que ses créations et ses inventions furent des chefs-d’œuvre à part entière, dont certaines pièces sont exposées aujourd’hui au British Museum de Londres ainsi qu’au musée Beyer de Zürich.
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Vulcain renouvelle son Cricket à Bâle 2016
2016 est une grande année pour Vulcain, car la petite manufacture locloise a présenté lors de la foire de Baselworld son tout nouveau mouvement Cricket. Ce calibre, qui a fait la réputation de la marque depuis plusieurs décennies (créé en 1947) grâce à sa fonction réveil, est donc renouvelé cette année, mais ce n’est pas la seule nouveauté que Vulcain nous a présentée, car nous avons pu découvrir six montres en plusieurs déclinaisons.
A la base de cette montre, il y a bien sûr le nouveau calibre de Vulcain, le Cricket V-40. Ce dernier dispose de plusieurs évolutions notables dont l’augmentation de la réserve de marche du mouvement manuel de 40 à 52 heures et aussi le nouvel affichage que permet le mouvement.
Les quatre aiguilles de la Cricket President (heures, minutes, secondes et réveil) ne sont plus affichées tout au centre. Maintenant la petite seconde est décentrée dans un compteur à 8 heures et le compteur du réveil à 4 heures.
Concernant la fonction emblématique de cette collection sortie pour Baselworld 2016, le réveil a une durée de 20 secondes. Il est en plus réglable et déclenchable grâce à un bouton poussoir vers 2 heures.
Côté design, la montre est proposée dans un boîtier de 42 mm de diamètre en acier 316 L pour une épaisseur de 12,4 mm. Les 50 President’ Watch Tradition de Vulcain sont montés sur un bracelet en alligator.
Cette montre semi-squelettée qui fut présentée la première fois en 2008 ressort cette année dans deux nouvelles versions, l’une en bleu pétant et l’autre en noir mat. Ces deux modèles disposent donc d’un boîtier de 42 mm légèrement cannelé et du cadran spectaculaire qui laisse apparaître les fonctions heures, minutes, secondes et du réveil au centre. Le guichet par date est présent quant à lui à 12 heures. Concernant le mouvement, il s’agit du Calibre V-16 à remontage manuel.
Encore un autre modèle Président que j’ai pu découvrir à l’occasion de la foire de Bâle, cette Vulcain 50S President Watch Classic Automatic est vraiment très séduisante grâce à son boîtier en acier de 422 mm et surtout son cadran soleillé avec un beau bleu ou marron dégradé.
Elle propose les fonctions basiques des heures, minutes et secondes au centre avec, en plus, la date qui, pour une fois, est à 6 heures.Pour finir ma présentation des nouveautés Vulcain de Baselworld, je vais vous parler d’une montre pour femme, la First Lady Jewellery Automatic. Son boîtier en acier joliment ovale dont la lunette est sertie de 52 saphirs bleus et 49 tsavorites vertes se marient parfaitement avec le cadran rhodié et sertis de 123 saphirs et 59 tsavorites. Pour rester dans les mêmes tons, la montre est montée sur un bracelet en python bleu perlé.
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